Ces jeunes valdoisiens qui réussissent, Mary May, une artiste qui transcende les frontières
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Ces jeunes valdoisiens qui réussissent 5/6
Musicienne et chanteuse autodidacte, Mary May fait vibrer les cœurs. Auteure-compositrice-interprète, elle revient souvent sur la scène du Forum de Vauréal.
Influencée par des icônes comme Lauryn Hill, Björk et Nneka, Mary May se distingue par une oreille absolue et une signature vocale unique, qu’elle prête à divers styles musicaux : reggae, hip hop, soul, afro-jazz…
À 8 ans Mary reçoit un clavier à Noël et commence à composer. Sa rencontre avec la guitare, à 16 ans, change son destin. « À la maison, nous avions tous la fibre musicale. On écoutait les vinyles de mon père en boucle », raconte-t-elle. Après le lycée, elle s’inscrit dans une école d’infographie, s’installe à Paris et commence à jouer de la guitare dans le métro. En 2014, elle est repérée par le festival Soliday’s, un moment qu’elle décrit comme « un peu le début, en
tout cas un accélérateur ».
À partir de 2015, Mary multiplie les rencontres artistiques, devient chanteuse lead de plusieurs groupes et se fait un nom dans les jam sessions parisiennes. Elle assure les chœurs de deux albums du rappeur Hippocampe Fou, se produit en première partie du chanteur de reggae Naâman qui apparaît en duo avec elle sur son premier titre « No More Lamentation » et part en tournée avec Guts, membre fondateur d’Alliance Etnik et producteur emblématique de la scène funk et hip hop française. En 2019, elle fonde un trio féminin pour l’accompagner sur scène. «Je n’aime rien autant que composer et créer ».
« Ma musique est le reflet de ma quête d’identité, une fusion d’influences reggae, de sonorités modernes et de rythmes afro, en résonance avec mes racines congolaises » confie-t-elle. Ces origines se manifestent parfois dans ses textes, écrits et interprétés en lingala. En mars, elle dévoilera « Last Wish », le dernier opus d’une série de morceaux qui aborde des thèmes sensibles liés à son histoire personnelle. Aujourd’hui, Mary May partage son temps entre Vauréal et Montpellier, se produisant avec les groupes Balaphonics, SupaChill et El Gato Negro. Elle sera en concert au Tamanoir avec son groupe, le 4 avril, en première partie de The Salmon.
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Photos : ©CDVO/Neway Partners