37 hébergements dédiés aux femmes victimes de violences

Solidarité

Le Département et son bailleur social Val d’Oise Habitat agissent pour la mise en sécurité et l’accompagnement des femmes victimes de violences conjugales et intrafamiliales dans le Val d’Oise. Une trentaine d’hébergements temporaires sont mobilisés.

« La lutte contre les violences faites aux femmes est une cause qui m’est profondément chère en tant que présidente. Le Département financera la grande majorité des 37 hébergements dédiés aux femmes victimes de violences intrafamiliales pour les mettre à l’abri rapidement. La protection des enfants est aussi notre priorité. Nous allons soutenir nouvellement deux associations, Mon Ame sœur et Moulin du Pont Rû, qui permettent aux femmes de se reconstruire, notamment dans leur rôle de parent, et proposent des actions destinées aux enfants » souligne Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Département du Val d’Oise.

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Dans le cadre du plan départemental de lutte contre les violences faites aux femmes, l’Assemblée départementale du 26 novembre a voté en faveur d'un protocole d’accord entre le Département et l’Etat pour l’hébergement des personnes victimes de violences conjugales et intrafamiliales. 30 places d’hébergement seront dédiées à l’accueil des femmes victimes de violence, dont 20 financées par le Département et son fonds de solidarité logement.

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De plus, le bailleur social du Département, Val d’Oise Habitat, mobilise 7 logements avec le soutien de l’association Du Côté des Femmes. Au quotidien, Val d’Oise Habitat accompagne les femmes victimes de violence au travers de différents dispositifs : réduction du préavis de location, accompagnement dans les impayés de loyers, traitement particulier de la gestion du contrat de location, etc.

Prévention et lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants co-victimes

Le Département mène une politique volontariste dans la lutte contre les violences faites aux femmes avec ses partenaires (Etat, Val d’Oise Habitat, gendarmerie, communes, associations, collèges…) depuis 2011. Plusieurs actions et dispositifs innovants ont été mis en place pour protéger et accompagner les femmes et les enfants. La formation et la sensibilisation du personnel médico-social du Département permet aujourd’hui une vigilance accrue face aux violences conjugales et un meilleur repérage. Depuis 2006, six intervenantes sociales accueillent, écoutent, évaluent et orientent les plaignantes se présentant en commissariat. Trois supplémentaires intègreront prochainement les gendarmeries de Domont, Fosses/Louvres et Persan. Le Département finance également 26 téléphones grave danger, depuis sa mise en expérimentation en Val d’Oise. en 2012. Par ailleurs, des actions éducatives sur la prévention et la lutte contre les violences sexistes sont proposées dans les collèges à travers des théâtre-forum. Enfin, le Département du Val d’Oise soutient les associations Espérer95, ARS95, Du Côté des Femmes, APUI – Les Villageoises, Voix de Femmes, CIDFF95, Mon Âme Sœur et Moulin de Pont Rû pour leurs actions dans la prévention et l’accompagnement des femmes victimes de violences et les enfants.

A l’occasion de cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Edwina Manika-Etore, Conseillère départementale en charge de l’Egalité Femmes-Hommes était en visite à la gendarmerie de Louvres. Elle y a rencontré l’une des intervenantes sociales en commissariat et gendarmerie cofinancées par le Département, l'Etat et la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France. Elles sont chargées d’accueillir les victimes et les mis en cause dans le cadre de leurs procédures afin de les orienter durant leur parcours judiciaire. En 2020, elles ont accueillies plus de 1500 femmes.

La journée s’est poursuivie à la Gendarmerie de Pontoise avec Virginie Tinland, Vice-présidente du Département. L’élue a visité la Maison de Confiance et de Protection des Familles (MCPF) qui a pour mission de prévenir et accompagner les familles, notamment concernant les violences intrafamiliales. Elle s’est rendue dans la salle « Mélanie », un endroit adapté à l’audition des mineurs victimes de violences et des enfants co-victimes de violences conjugales. Cette salle est aménagée de façon à mettre à l’aise les enfants et permettre l’enregistrement de leur audition afin d’éviter de faire répéter par l’enfant les violences vécues et permettre aux forces de l’ordre de re-visionner les images.

En 2020, en France près de 160 000 victimes ont été recensées dont 139 200 femmes, soit une hausse de 10% par rapport à l’année précédente, selon les chiffres du ministère de l’intérieur.