Le Département préserve les milieux humides

Environnement

A l’occasion de la journée mondiale des zones humides qui est célébrée ce 2 février, petit tour d’horizon de leur présence dans le Val d’Oise et des actions du Département pour les préserver.

Une zone humide c’est quoi ?

Comme leur nom l’indique, les zones humides sont caractérisées par la présence d’eau, qu’elle soit en surface ou dans le sol, de façon permanente ou temporaire. Ce sont des zones de transition, entre terre et eau.

Tourbières, prairies inondées, marais, prés salés, forêts alluviales ou encore mangroves, il existe de nombreuses zones humides différentes et chacune abrite d’innombrables espèces de plantes et d’animaux.

Sans qu’il n’existe de cartographie précise, on estime que 30% du territoire national est propice à la présence de zones humides.

Le Val d’Oise présente un réseau hydrographique constitué d’environ 450 km de cours d’eau, auxquels sont associés des marais, des boisements ou prairies humides ainsi que des réseaux de mares.

Et dans le Val d’Oise on en trouve où ?

Les milieux humides ont été identifiés comme prioritaires par le Département dans le cadre de sa politique en faveur des Espaces Naturels Sensibles (ENS). Plusieurs ENS classés ou pour lesquels le Département porte un projet de classement sont situés dans les vallées de l’Epte, de la Viosne, ou encore du Sausseron. Parmi les 27 ENS d’intérêt départemental, 14 présentent une dominante humide.

Le Département y mène des actions d’étude, de restauration écologique, d’entretien courant, et de valorisation de ces écosystèmes auprès du public. Une attention particulière est portée sur les aménagements pédagogiques, qui sont adaptés à la sensibilité des milieux, par exemple le public est invité à cheminer sur un platelage en bois, ou à observer discrètement les oiseaux derrière une palissade en bois équipée d’ouvertures. A noter que certaines zones à enjeux ne sont pas aménagées afin de préserver la quiétude de la faune sauvage.

Par le biais du fonds Val d’Oise Territoires, le Département finance les actions de restauration des milieux aquatiques et de solutions fondées sur la nature en ville entreprises par les collectivités (communes, communautés de communes ou d’agglomération, syndicats de rivière).

A titre d’exemple de ces actions on peut citer :

  • Le Bois du Moulin de Noisement à Chars où le Département a transformé une ancienne pisciculture en zone humide.
  • Au marais de Boissy-l’Aillerie où des parcelles ont été acquises et replantées.
  • La Butte de Marines où un crapaudrome est mis en place chaque année pour le franchissement temporaire des amphibiens.

L’île d’Herblay, sanctuaire de biodiversité

Le projet de sanctuaire de biodiversité sur l’île d’Herblay-sur-Seine, qui vient d’être classée en ENS d’intérêt départemental, est une autre illustration de l’action départementale pour préserver les zones humides. L’île, présente un intérêt pour la végétation aquatique, qui héberge quinze espèces floristiques rares à l’échelle régionale. Le Département a donc décidé d’y mener des opérations de génie écologique visant à recréer une mosaïque de milieux humides plus riches en biodiversité, notamment plus favorables aux oiseaux, aux libellules et demoiselles, ainsi qu’aux amphibiens.