Deuil et Montmagny : les travaux de suppression du passage à niveau sont lancés

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Une première étape du chantier a été franchie avec la mise en place d'un pont pour sécuriser le franchissement des voies. Il entrera en service en 2027.

Surnommé le "PN4", il a la triste réputation d'être le passage à niveau le plus dangereux de France. Situé à la gare de Deuil-Montmagny, il est emprunté chaque jour par près de 200 trains, 700 véhicules mais également 4 000 piétons et cyclistes. Près de 70 accidents ont eu lieu depuis 15 ans. Afin d'améliorer la sécurité des usagers, il a donc été décidé de le supprimer.

La première étape des travaux d'aménagement a consisté en la mise en place d'un pont ferroviaire de 1 850 tonnes, installé 800 mètre plus au sud du PN4. Ce pont, dont la construction a commencé en octobre 2024, permettra aux véhicules de passer sous les voies en toute sécurité quand le passage à niveau sera définitivement supprimé en 2027.

La seconde phase de travaux implique le réaménagement et la création d'une nouvelle voie de contournement de la RD 311 depuis la rue Guynemer en allant vers le lycée Camille Saint-Saëns et le quartier de la Plante des Champs à Montmagny.
Enfin, la troisième et dernière phase consistera quant à elle à créer un passage souterrain pour les piétons et les circulations douces, à la hauteur de la gare.

Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Département du Val d'Oise, et Muriel Scolan, Vice-présidente du Département et Maire de Deuil-la-Barre, étaient présentes vendredi 30 mai lors de la présentation des travaux par la SNCF qui a organisé des journées portes ouvertes au public.

En concertation avec les Villes de Deuil-la-Barre et Montmagny, le Département va lancer des investissements conséquents dans les aménagements de la voirie (rue Guynemer) d’ici la fin de l’année. Une nouvelle voie routière de contournement sera également créée. Le Département va par ailleurs aménager la voirie sous l’ouvrage d’art mis en place par la SNCF.

Ce projet représente un investissement total de plus de 50 millions d'euros financés par l'Etat, la Région, SNCF Réseau et le Département.

Photos : ©CDVO/Bruno Beucher