Val d'Oise « Terre de Jeux »

Sport

Les Jeux Olympiques de Tokyo débutent aujourd’hui ! Les athlètes valdoisiens vont se mesurer à l’élite mondiale pour décrocher les médailles si attendues.

Liste des athlètes Valdoisiens présents aux Jeux Olympiques de Tokyo cet été :

Athlètes français/clubs valdoisiens

Lebesson Emmanuel

Tennis de table Équipe

AS PTT Pontoise-Cergy France
Assoumani Arnaud Handi -Athlétisme Saut en longeur T47 EFCVO France
Nom Prénom Discipline Spécialisation Club Délégation
Fall Mouhamadou Athlétisme 4x100m EFCVO France
Delrue Delphine

Badminton

Double mixte US Ecouen Ezanville France
Grangeon-De Villele Lara Natation Nage en eau libre 10km AAS Sarcelles Natation France

 

Athlètes étrangers/clubs valdoisiens

Nom Prénom Discipline Spécialisation Club Délégation
Zaretska Irina Karaté -68kg AAS Sarcelles Azerbaïdjan
Terliuga Anzhelika Karaté -55kg AAS Sarcelles Ukraine
Matoub Lamya Karaté -68kg AAS Sarcelles Algérie
Bitsch Noah Karaté -75kg AAS Sarcelles Allemagne
Feuillet Rémi Judo -90kg Jc Villiers-le-Bel République de Maurice
Pakhnyuk Petro Gymnastique Albonaise de Franconville
Ukraine
Krystyna Panchishko

 

Natation

10 km en eau libre AAS Sarcelles Natation 95 Ukraine
Lhabze Lamiae Athlétisme 400m haies EFCVO Maroc

 

Athlètes originaires du Val d'Oise


Nom

Prénom Ville d'origine Discipline Spécialisation Club Délégation
Mayer Kevin Argenteuil Athlétisme Décathlon "épreuves combinées" Athletic Club Montpellier France
Bonnet Charlotte Enghien-les-Bains Natation 200m nage libre Olympic Nice Natation France
Mem Dika Eaubonne Handball FC Barcelone (handball) France
Naprix Bruno Montmorency Handi-Athlétisme Guide de Timothée Adolphe (uniquement 100m) EFCVO de 2011 et 2016) France

 

Terres de Jeux valdoisiennes

Dès 2019, Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Conseil départemental, et Marie-Evelyne Christin, Vice-présidente du Conseil départemental déléguée au Sport, à la Jeunesse et aux Associations, ont rencontré Tony Estanguet, le Président du Comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO) de Paris, pour lui faire part de la volonté du Département d’occuper une place de choix dans l’accueil des JO. Privé de l’opportunité d’organiser des compétitions olympiques sur son territoire, mais situé à quelques encablures du village olympique de Saint-Denis et de plusieurs lieux de compétition olympiques, le Val d’Oise s’est positionné d’emblée comme base arrière et site d’entraînement pour les délégations sportives internationales.

 

Le label « Terre de Jeux » est une spécificité de Paris 2024. Il est ouvert à toutes les collectivités désireuses de « contribuer à faire vivre à tous les habitants de leur territoire les émotions des Jeux et à changer leur quotidien grâce au sport ». En marge du Département et du Comité départemental olympique et sportif présidé par Pierre Grégoire, 40 communes et 3 communautés d’agglomérations valdoisiennes détiennent déjà ce label. Toutes sont à présent engagées dans une même démarche afin de faire vivre l’aventure olympique et paralympique au plus grand nombre et de faire rayonner les valeurs du sport dans toutes les strates de la société.

 

La dynamique olympique, une discipline collective

Dès 2018, afin de faire valoir les qualités du Val d’Oise comme territoire d’entraînement olympique, le Conseil départemental a recensé l’ensemble des structures sportives de son territoire éligibles à la labellisation de Centre de préparation aux Jeux (CPJ) par le COJO. Un travail documentaire exhaustif (présentation des villes et équipements, situation géographique, accès, offres d’hébergement…), qui a débouché sur la qualification de 21 sites valdoisiens. « Nous avons identifié 55 communes et quelque 120 équipements publics et privés potentiellement aptes à devenir CPJ. En fonction leur taille et de leurs disciplines, nous sommes en mesure d’accueillir plusieurs délégations et espérons que la venue des Américains fera boule de neige », résume, enthousiaste, Alain Herbet, directeur de la mission sport du Val d’Oise.

 

Parallèlement à cet exercice et afin de coordonner la préparation des Jeux, le Département a fédéré l’ensemble des acteurs sportifs, touristiques et économiques du territoire autour de 5 thématiques : sport, bénévolat engagement- social , projets éducatifs, actions économiques, e

CDVO/G.Ison
t tourisme et culture. En dépit de la crise sanitaire, cette dynamique a permis d’initier nombre d’actions. Parmi elles : l’organisation de la Journée internationale olympique et paralympique du 23 juin (autour du sport-santé et de la sensibilisation au handicap) et de la Semaine olympique et paralympique (dédiée aux valeurs éducatives du sport) dans les établissements scolaires, le lancement d’un appel à projets sur les valeurs de l’olympisme dans tous les collèges du Département, la création de classes olympiques, ou encore des manifestations ciblées en faveur de la pratique sportive pour tous, du sport féminin…

 

Deux prestigieux pôles d’entraînement

Pôle tennistique ou base nautique de Cergy-Pontoise, golf de Mont Griffon à Luzarches, hippodrome d’Enghien-Soisy, salle d’armes de Saint-Gratien (…), le Val d’Oise peut se prévaloir d’équipements sportifs diversifiés, spécifiques et de qualité, susceptibles d’attirer des délégations étrangères. Avec au top du classement, deux complexes olympiques de prestige : le Centre départemental de formation et d’animation sportives du Val d’Oise (CDFAS) où sera accueillie la délégation américaine, et le futur centre aquatique du Val Parisis.

 

 

Des enjeux économiques et touristiques à capitaliser

Difficiles à évaluer, les retombées économiques de Paris 2024 devraient profiter à de nombreux secteurs. On estime à 119 000 minimum, le nombre d’emplois généré dans le bâtiment, la construction, l’organisation et le tourisme. « Même si le public des Jeux constitue une clientèle spécifique et si l’on sait que la manifestation génère un effet d’évitement de la part des touristes habituels, on ne peut pas passer à côté de l’événement ! », souligne Laurent Demontoux, directeur-adjoint de Val d’Oise Tourisme. Avec 20 millions de visiteurs attendus, Paris 2024 offrira un affichage mondial de la destination France et le Val d’Oise a incontestablement une carte à jouer. L’objectif est de capitaliser cette manifestation exceptionnelle sur les 10 prochaines années, à l’instar de ce que Londres a été capable de faire avec les Jeux 2012 ».

 

 

Favoriser la vocation inclusive des Jeux

Organiser « des Jeux durables, inclusifs et solidaires » est l’un des engagements majeurs de Paris 2024. « Les JO sont une grande fête populaire à laquelle tout le monde doit être associé et nous sommes particulièrement attachés à leur dimension inclusive et sociale », poursuit Alain Herbet. Dans cette perspective, le Val d’Oise affiche l’ambition de recruter près de 10 000 volontaires (sur 80 000) pour l’organisation des Jeux. Le dispositif de volontariat proposé sera renforcé par des offres de formation et s’adressera en priorité aux jeunes et aux publics fragilisés : personnes bénéficiaires du RSA, en parcours d’insertion professionnelle, ou en situation de handicap. Actuellement en alternance au Département du Val d’Oise, Angélique Auriol, étudiante en licence de management du sport à l’ILEPS (École supérieure des

CDVO/L.But
métiers du sport et de l’enseignement) a été l’unique candidate de son école sélectionnée comme volontaire pour les JO de Tokyo. Une chance qu’elle n’aura finalement pas, le Japon ayant fermé ses portes à tous les étrangers en raison du Covid. « J’ai suivi toutes les formations en e-learning, souvent en plein milieu de la nuit avec le décalage horaire ! C’était riche et passionnant. J’aimerais bien contribuer à la mise en place d’un programme aussi qualitatif dans mon Département », dit-elle, déçue de ne pas partir, mais enjouée par la perspective de 2024.

Raid des collégiens, journées « handi découvertes », tournoi international jeune de handball Pierre-Tiby, meeting féminin d’athlétisme... Toutes ces manifestations emblématiques illustrent bien la grande diversité du visage sportif du Val d’Oise.

 

Un département caractérisé par sa jeunesse et qui a vu émerger de grands champions, dont le décathlonien, Kevin Mayer, actuel champion du monde, et le footballeur, Presnel Kimpembe, vainqueur de la Coupe du monde de football 2018 et membre de la sélection nationale pour l’Euro 2021…

Depuis sa création en 1968, le Val d’Oise, qui compte aujourd’hui 1 600 clubs sportifs et 260 000 licenciés, a toujours soutenu le développement d’une pratique sportive pour tous. En 2021, le Département consacre près de 6 millions d’euros au sport (hors subventions aux équipements des communes). Un investissement qui passe par le soutien collectif apporté à 13 clubs « Élite » et 15 clubs « Haut niveau », regroupant 22 disciplines (dont 14 représentées aux JO) et par un soutien individuel alloué à quelques athlètes de très haut niveau.

 

Ainsi, tous les ans, entre 10 et 15 athlètes sélectionnés ou sélectionnables pour les JO et près de 200 jeunes espoirs ou futurs champions valdoisiens bénéficient d’un accompagnement financier.

« Ces sportifs ne sont pas soutenus pour leurs seules performances, mais aussi comme ambassadeurs du sport, pour les valeurs éducatives, de dépassement de soi, de partage et de générosité, qu’ils transmettent et portent en particulier auprès du public jeune », souligne le directeur de la mission « sport » départementale.

D’une discipline à une autre, de championnats de France en championnats d’Europe et du monde, près de 130 athlètes valdoisiens de haut niveau, dont 15 de niveau mondial, s’entraînent actuellement sans relâche dans l’espoir et le rêve absolus de décrocher leur ticket d’entrée aux JO de Paris 2024.

 

La team USA en place au CDFAS

Le Val d’Oise vit son « american dream » ! Labellisé Centre de préparation aux jeux (CPJ), le Centre de formation et d’animation sportives (CDFAS), équipement d’excellence du Département, accueillera la Team USA pendant toute la durée des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Les quelque 800 athlètes de la délégation américaine, résidant au village olympique officiel, viendront s’y entraîner, tandis que le staff d’encadrement, soit plus d’un millier de personnes, y séjournera.

« Nous avons reçu neuf visites des Américains avant qu’ils ne nous choisissent comme base d’entraînement, explique Arnaud Zumaglia, son directeur. Beaucoup de facteurs ont joué en notre faveur : notre position géographique, la qualité de nos équipements, notre capacité d’hébergement (…) mais aussi notre rôle de prescripteurs pour offrir des sites et solutions d’entraînement départementaux. Un rôle que nous continuons à jouer avec les délégations, Chine, Russie, Canada, Brésil, Israël…, qui nous approchent ».

Implanté en 1993 à Eaubonne sur près de 7 hectares, l’équipement départemental fera l’objet dès la fin de l’année 2021 d’un vaste projet d’extension et de restructuration, programmé en prévision des JO. Déjà doté d’équipements d’exception adaptés à la pratique sportive de 23 disciplines olympiques et paralympiques (stade couvert, salle omnisports, piste d’athlétisme...), le site sera équipé d’un nouveau bâtiment regroupant, améliorant et augmentant l’offre d’hébergement (244 chambres contre 142 actuellement) et de restauration. Autre nouveauté : la création d’un pôle médico-sportif et d’hydro-régénération de pointe. Un challenge pour ce complexe déjà fortement sollicité par la Team USA, qui restera ouvert durant toute la durée des travaux, prévus pour s’achever en 2023.