Étudier, protéger, faire connaître le patrimoine dans sa diversité pour aider les Valdoisiens à comprendre l’ampleur des évolutions successives qui ont marqué leur territoire au fil des siècles et à faire face aux mutations du monde contemporain...
Telles sont les missions assignées par le Conseil départemental au service des archives communales et de l'inventaire du patrimoine de la direction des Archives ainsi qu'aux services et aux sites regroupés dans le pôle Culture & Patrimoine de sa direction de l’Action culturelle.
Bien qu’ils interviennent dans des domaines très différents, tous participent de cette démarche. De la fouille de sites archéologiques à la collecte de récits de vie, de la protection des Monuments historiques à l’aide aux projets des musées, la trame souple du passé qu’ils s’emploient à tisser permet de formuler, après l’analyse des changements, des hypothèses de développement durable.
- L’Atelier de restitution du patrimoine ethnologique
- La Conservation départementale des Antiquités & Objets d’art
- La Maison du docteur Gachet
- La mission Musées
- La mission Patrimoine
- L'Inventaire du patrimoine bâti
- Le musée archéologique du Val-d'Oise
- Le musée de l'Outil
- Le service départemental d’archéologie
- Chez votre libraire ou en bibliothèque !
L’Atelier de restitution du patrimoine ethnologique
L'Atelier de restitution du patrimoine ethnologique / Arpe enquête dans des domaines variés sur l'histoire du territoire et de ses habitants. Son équipe cherche à comprendre les mutations intervenues depuis le XIXe siècle, à les expliquer et les mettre en perspective par rapport au contexte contemporain, en étudiant les témoignages oraux, photographies, archives et films de famille qu'elle collecte.
L’Arpe apporte un soutien méthodologique et son expertise scientifique et technique aux communes et associations intéressées par le montage d’un projet ethnographique ou la production d'un audiovisuel culturel. Il organise dans les collèges :
- Des ateliers pédagogiques sur l'histoire locale, avec les Archives départementales du Val-d'Oise, ou sur les relations féminin/masculin.
- Des résidences Artistes au collège ! fondées sur une problématique ethnologique :
- À l’aventure ! au collège Paul-Vaillant-Couturier d’Argenteuil (2014-2015).
- Mémoire de la Butte Pinson au collège Copernic de Montmagny (2013-2014).
- Pierrelaye & les gens du voyage au collège Le Petit-Bois de Pierrelaye (2013-2014).
- Au fil de l’Oise au collège Nicolas-Flamel de Pontoise (2012-2013).
- La cuisine de ma mer(e) au collège Léonard-de-Vinci d’Éragny-sur-Oise (2012-2013)
L'Arpe prête gratuitement des expositions accompagnées de brochures et livrets adaptés aux écoliers et aux collégiens ou des audiovisuels réalisés par ses soins :
- L’invention du Val-d’Oise, un département né en 1967.
- Images d’elles : des métiers bons pour elles ?
- Eaux usées, usages de l'eau : la plaine de Pierrelaye, une histoire singulière.
- École d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui.
- Objets Totems, patrimoine de la vie ordinaire.
- L’âne en guerre et autres animaux-soldats
- Tant / Temps de guerre
Ces deux dernières expositions ont été réalisées dans le cadre du projet départemental Vivre entre le front et Paris, la Grande Guerre dans l’actuel Val-d’Oise, labellisé par la Mission du Centenaire.
L'Arpe est membre du réseau Les Neuf de Transilie.
La Conservation départementale des Antiquités & Objets d’art
Surveiller, protéger, conserver, restaurer, mettre en valeur… Dans le Val-d’Oise, le conservateur des Antiquités & Objets d'art a la responsabilité d’environ 7000 objets dont près de 1500 sont protégés au titre des monuments historiques. Pour l’essentiel religieux, ce patrimoine entretient un lien organique avec les églises qui l’abritent et sa conservation in situ est privilégiée. S’y ajoutent des collections publiques ou privées qui relèvent aussi bien des beaux-arts que de l’histoire des sciences et des techniques.
Fonctionnaire territorial, le conservateur des Antiquités & Objets d'art exerce ses missions sous l’autorité du préfet du département et le contrôle scientifique de la conservation régionale des Monuments historiques rattachée à la direction régionale des Affaires culturelles, qui est elle-même un service déconcentré du ministère de la Culture & de la Communication. Il établit l’ordre du jour de la commission départementale des objets mobiliers, à laquelle il présente son rapport d’activités et une sélection d’objets en vue d’une protection au titre des monuments historiques. En cas d’avis favorable, le dossier est transmis pour examen à la commission nationale puis le ministre statue sur les propositions d’inscription ou de classement avec l’accord des propriétaires. Sauf urgence justifiant une procédure d’office, celui-ci est indispensable.
Au cours de visites périodiques, le conservateur des Antiquités & Objets d'art assure :
- Le récolement des œuvres, c’est-à-dire la mise à jour de la liste des objets protégés avec leur localisation dans l’édifice, l’évaluation des conditions de sécurité qui leur sont appliquées, le contrôle de leur état de conservation, la préconisation d’éventuelles opérations de restauration, le signalement des vols et des disparitions.
- Le repérage sur le terrain de nouveaux objets méritant une protection au titre des monuments historiques, l’étude approfondie des œuvres et la constitution d’un dossier documentaire présenté et soumis pour avis à la commission départementale des objets mobiliers.
Les effets du classement :
- Le classement est imprescriptible. L'objet classé ne peut être exporté et il ne peut être détruit, modifié, réparé ou restauré sans l'accord préalable du service des monuments historiques. La liberté des personnes morales publiques qui souhaiteraient l'aliéner est limitée. Quant aux propriétaires privés, ils doivent informer le ministre de leur intention au moins 15 jours à l’avance.
Les effets de l’inscription :
- Sauf en cas de péril, les propriétaires ou affectataires ne peuvent procéder à aucun transfert de l'objet sans en avoir informé l'administration un mois à l'avance. Ils ne peuvent procéder à aucune cession, à titre gratuit ou onéreux, modification, réparation ou restauration sans en avoir informé l'Administration deux mois à l'avance.
Les travaux de restauration :
- Les objets mobiliers classés ne peuvent être modifiés, réparés ou restaurés sans autorisation délivrée par le préfet de région (DRAC).
- Les travaux de modification, de réparation ou de restauration portant sur un objet mobilier inscrit doivent faire l'objet d'une déclaration préalable auprès du conservateur des antiquités et objets d'art du département deux mois avant le début des travaux.
- Les propriétaires sont maîtres d’ouvrage des travaux de restaurations, confiées à des entreprises spécialisées, qui s'exécutent sous le contrôle scientifique et technique des services de l’État chargés des monuments historiques.
- L’État peut contribuer à la restauration d'un objet classé jusqu'à 50% du montant des travaux.
- L’État peut contribuer par une subvention à la restauration d'un objet inscrit.
La Maison du docteur Gachet
Inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1991 et « Maison des Illustres » depuis 2017, la Maison du docteur Gachet a été achetée par le Conseil départemental du Val-d'Oise en 1996. Elle a ouvert ses portes au public en 2003, année du 150ème anniversaire de la naissance de Vincent van Gogh.
Intégrée à la saison estivale d'Auvers-sur-Oise, les expositions de la Maison du docteur Gachet s'appuie sur les gravures du médecin et de son entourage, en s'autorisant des incursions dans l'art contemporain.
- 2019. JARDINS JOIES DU VAL D'OISE
- 2018. La Maison du docteur Gachet et son histoire
- 2018. Melancholia : art et psychiatrie au XIXe siècle
- 2017. Les dîners des Éclectiques et le docteur Gachet
- 2017. Dans l'intimité des collectionneurs
- 2016. La Maison du docteur Gachet fête ses 20 ans !
- 2015. La maison Goupil, éditeur (1829-1920) et marchand d'art : de Gérôme aux frères van Gogh
- 2015. Digitalis, installation sonore interactive de Pierre Estève
- 2014. Le Cabinet du docteur Gachet, installation de Claude Delafosse et Samuel Yal
- 2015. Les félins du médecin
- 2014. Correspondances d'artistes : lettres de Van Gogh et ses proches
- 2013. Du dessin à l'eau forte : œuvres du docteur Gachet
- 2013. Gyotaku, empreintes de la mer
- 2013. Un monde d'îles et d'eau : « images du monde flottant » par le groupe japonais Art Cross
- 2012. Paysages de Seine et d'Oise, des chemins vers la mer...
- 2012. Entre ciel et terre : estampes de Maya de Mondragon, fleurs de métal d'Aligna
La mission Musées
Le paysage muséal du Val-d’Oise compte six fleurons :
- Le musée national de la Renaissance / Château d'Écouen :
- Jusqu’au 30 janvier 2017, nouvel accrochage De laine et de soie : la tapisserie aux XVIe et XVIIe siècles.
- Cinq établissements reconnus « musées de France » :
- Dans le cadre de l'année Pissarro, Pontoise célèbre « le premier des Impressionnistes » jusqu'au 11 juin 2017. Sous le titre Impressions gravées, le musée Tavet-Delacour présente la plus importante exposition dédiée à ce domaine de son œuvre, réalisée en France depuis des décennies. Cette exposition bénéficie du prêt d’une quarantaine de gravures de la Bibliothèque Nationale et de précieux monotypes du Musée d’Art Moderne André Malraux du Havre et du Musée Faure d’Aix-les-Bains.
Dans les salles agrandies et réaménagées du musée Pissarro, le public peut admirer les Impressions de l'Oise : 130 peintures, gouaches ou œuvres graphiques de Camille Pissarro et de ses fils Lucien, Georges, Ludovic et Félix côtoient des tableaux de Paul Signac, Ludovic Piette, Louis Hayet, Gustave Caillebotte, Gustave Loiseau, Armand Guillaumin, Édouard Béliard, William Thornley, Octave Linet, Luis Jimenez, Émilio Sanchez-Perrier ou encore Émilio Boggio…
- Du 23 avril au 17 septembre 2017, Olivier Verley accroche ses photographies Dans le sens du paysage au musée Louis-Senlecq de L’Isle-Adam.
- Jusqu’au 17 septembre 2017, le musée archéologique du Val-d’Oise à Guiry-en-Vexin présente Construire MALIN, construire ROMAIN. Sept matériaux pour un Empire.
- Jusqu’au 21 mai 2017, le musée Archéa de Louvres présente l’exposition La Dolce Villa. Vivre à la romaine dans les campagnes du nord de la Gaule.
- Le musée Jean-Jacques Rousseau de Montmorency prépare une nouvelle exposition.
- Le musée d'Argenteuil, lui aussi reconnu « musée de France », a fermé ses portes pour un temps indéterminé. En attendant la rénovation de ses bâtiments, l'équipe a procédé au récolement de ses collections. Toutes celles composées, entièrement ou en partie, de matériaux organiques (bois, papier, tissu, paille, osier, carton, etc.) ont fait l’objet d’un nettoyage poussé et d’un traitement contre les insectes.
- Dans le cadre de l'année Pissarro, Pontoise célèbre « le premier des Impressionnistes » jusqu'au 11 juin 2017. Sous le titre Impressions gravées, le musée Tavet-Delacour présente la plus importante exposition dédiée à ce domaine de son œuvre, réalisée en France depuis des décennies. Cette exposition bénéficie du prêt d’une quarantaine de gravures de la Bibliothèque Nationale et de précieux monotypes du Musée d’Art Moderne André Malraux du Havre et du Musée Faure d’Aix-les-Bains.
- S'ajoutent à ces établissements :
- L'espace William-Thornley d'Osny qui détient la principale collection publique de ce peintre post-impressionniste.
- Le musée Daubigny d'Auvers, qui expose Le peintre et l'intime jusqu'au 26 février 2017.
- Trois musées scientifiques et techniques à Butry-Valmondois (musée des tramways à vapeur et des chemins de fer secondaires), Osny (musée des sapeurs-pompiers) et Cormeilles-en-Parisis (musée du Plâtre).
- Le musée de l'Outil à Wy-dit-Joli-Village, site départemental rattaché au musée archéologique du Val-d'Oise, le musée du Vexin français à Théméricourt et les trois écomusées qui lui sont rattachés – la maison du Pain à Commeny, le moulin de la Naze à Valmondois et le musée de la Moisson à Sagy.
Le cœur de la mission Musées est constitué par l'expertise et le conseil aux établissements, quel que soit leur statut et sous réserve que leurs collections soient inaliénables. Le plus souvent, cet accompagnement est formalisé par une participation à des comités de pilotage réunissant divers partenaires (élus, responsables scientifiques, représentants de l'État, responsables de la filière touristique). La mission peut aussi intervenir en direct dans les domaines suivants :
- Construction, restructuration, extension, accessibilité des bâtiments.
- Élaboration de plans de sauvegarde contre les sinistres (incendies, inondations, etc.).
- Aide au projet scientifique et culturel pour l’obtention de l’appellation « musée de France » délivrée par le ministère de la Culture & de la Communication.
- Inventaire et récolement des collections, étude de leur statut juridique.
- Conservation préventive et restauration des collections.
- Enrichissement des collections.
- Mise en réseau des équipes muséographiques, de leurs établissements et de leurs prestataires.
La mission Musées peut mettre ses compétences scientifiques au service de ses partenaires :
- En menant des recherches iconographiques.
- En concevant des expositions à leur demande :
- 2012. Des Arbres et des Lettres au musée Daubigny d’Auvers.
- 2013. De la mer à l’assiette au musée Daubigny d’Auvers.
- 2015. Nouvel accrochage au musée William-Thornley d’Osny.
- En imaginant divers dispositifs de médiation (catalogues, conférences, documents d’aide à la visite, etc.).
La mission Patrimoine
Le Val-d’Oise compte 154 monuments classés et 164 inscrits de différentes époques :
- La Préhistoire – le dolmen du Bois-Couturier à Guiry-en-Vexin, le menhir du Palet de Gargantua à Cergy, le polissoir du Bois-Brûlé de la Tour-du-Lay à Nesles-la-Vallée, etc.
- L’époque gallo-romaine – le sanctuaire des Vaux-de-la-Celle à Genainville, les thermes du musée de l’Outil à Wy-dit-Joli-Village, le théâtre-amphithéâtre de La Blanche-Voye à Beaumont-sur-Oise, etc.
- Le Moyen Âge – les abbayes cisterciennes Notre-Dame du Val à Méry-sur-Oise, Notre-Dame de Royaumont à Asnières-sur-Oise et Notre-Dame de Maubuisson à Saint-Ouen-l’Aumône, l’Hôtel-Dieu de Champagne-sur-Oise, etc.
- La Renaissance – le château d’Écouen, la cathédrale Saint-Maclou de Pontoise.
- L’époque classique – les châteaux d’Auvers et de La Roche-Guyon, le pavillon chinois de Cassan à L’Isle-Adam, la maison de Jean-Jacques Rousseau à Montmorency, etc.
- Le patrimoine des XIXe et XXe siècles – la maison du docteur Gachet et la villa Castel-Val d’Hector Guimard à Auvers-sur-Oise, le club sportif des Espérances bâti par Jean Prouvé à Ermont, la chapelle Sainte-Thérèse d’Auguste Perret à Montmagny, etc.
D’autres bâtiments moins prestigieux illustrent le patrimoine civil des villes et des campagnes : fontaines et ponts, halles et portes d’enceintes urbaines, fermes et pigeonniers, granges et moulins.
La mission Patrimoine :
- Apporte son expertise scientifique et technique sur les procédures à suivre en matière de restauration du patrimoine protégé, en lien avec la Conservation régionale des Monuments historiques d’Île-de-France et le service territorial de l’Architecture & du patrimoine du Val-d’Oise.
- Conseille les propriétaires publics ou privés sur le montage de leurs dossiers de demandes de subvention.
- Propose et met en œuvre la politique départementale d’aides à la restauration du patrimoine bâti, classé ou inscrit au titre des Monuments historiques, et du patrimoine ou non protégé.
- Pilote des projets de mise en valeur de patrimoine (route européenne Vincent van Gogh) ou participe à des actions conduites par d’autres (sauvegarde du patrimoine du XXe siècle).
- Entretient des relations privilégiées avec la Conservation régionale des Monuments historiques rattachée à la Direction régionale des Affaires culturelles, les services Patrimoine de la Région Île-de-France, le service territorial de l’Architecture & du patrimoine du Val-d’Oise et la Fondation du Patrimoine.
Les effets du classement :
- Les immeubles dont la conservation présente un intérêt public du point de vue de l’histoire ou de l’art peuvent être classés comme monuments historiques. Leurs propriétaires ont la responsabilité de leur conservation.
- L’immeuble classé ne peut faire l’objet de travaux sans autorisation du préfet de région.
- Les travaux, dont les propriétaires sont maîtres d’ouvrage, doivent être autorisés par les services techniques de l’État, s’exercer sous leur contrôle scientifique et technique. Ils doivent être conduits par des professionnels agréés.
- En cas de vente du bien, le préfet de région doit être informé dans les 15 jours et les propriétaires doivent faire connaître aux acquéreurs les servitudes liées au classement.
Les effets de l'inscription :
- Les immeubles qui, sans justifier un classement, présentent un intérêt public suffisant du point de vue de l’histoire ou de l’art peuvent être inscrits comme monuments historiques.
- L’immeuble inscrit ne peut faire l’objet d’aucune modification sans que le préfet de région en ait été avisé, au moins quatre mois auparavant.
- Les dossiers de permis de construire, permis de démolir, permis d'aménager ou de déclaration préalable, doivent être déposés en deux exemplaires originaux en mairie qui transmet un exemplaire au service territorial de l’Architecture & du Patrimoine pour instruction au titre du code du patrimoine. Le propriétaire doit faire appel à un architecte pour la maîtrise d'œuvre.
Péril pour les monuments classés ou inscrits :
- Lorsqu’un immeuble menace ruine ou que son état fait courir un péril imminent, le maire doit ordonner les mesures provisoires indispensables pour écarter ce péril (mise à distance).
- L’accord de l’architecte des Bâtiments de France est requis pour ordonner la réparation ou la démolition d’un immeuble protégé au titre des monuments historiques.
L'Inventaire du patrimoine bâti
Créé dans les années 1970 et rattaché aux Archives départementales, le pôle Inventaire du patrimoine bâti s’inscrit dans une démarche d’étude et de valorisation. Ses ressources documentaires offrent aux chercheurs, aux architectes et aux professionnels de la restauration une mine d’informations leur permettant de mieux appréhender les richesses architecturales du territoire.
La méthode consiste à recenser et à étudier, sur une aire géographique précise, tous les types de bâtiments, du Moyen Âge à nos jours. L’enquête de terrain, confortée par une recherche dans les archives et la bibliographie, est à la base de ce travail de mémoire (voir la vidéo).
Outre des milliers de dossiers consultables sur place, une partie des ressources documentaires est indexée sur le portail Architecture & Patrimoine du Ministère de la Culture et de la Communication. Les bases de données géoréférencées VISIAU Patrimoine, établies en partenariat avec l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France, sont en accès libre dans la salle de lecture.
Le musée archéologique du Val-d'Oise
Le musée archéologique du Val-d'Oise
- Créé en 1983, le musée archéologique du Val-d’Oise a pour vocation de présenter l’histoire du département dans l’unité et la diversité de ses territoires. Riches de 35 000 objets, ses collections qui s'enrichissent constamment sont représentatives de toutes les époques — du biface paléolithique aux statues en béton du pavillon soviétique à l'Exposition internationale des arts et techniques de la vie moderne (1937), récemment mises au jour dans le parc du château de Baillet-en-France.
- Collections permanentes Géologie du Bassin parisien. Préhistoire : la vie et les environnements des sociétés préhistoriques, du Paléolithique au Néolithique. Âges des métaux : la diffusion de la métallurgie du Bronze puis de la métallurgie du Fer ; les Gaulois du Val-d’Oise. Antiquité gallo-romaine : la vie quotidienne du Ier siècle au Ve siècle avec un focus sur la statuaire monumentale du sanctuaire de sources de Genainville. Moyen Âge : stèles et sarcophages du Haut Moyen Âge. Châteaux et abbayes du Moyen Âge féodal et classique. Époque contemporaine : les statues du pavillon soviétique de l'Exposition internationale de 1937.
- Exposition temporaire : jusqu'au 20 septembre 2020. Archéonimaux est une exposition ludique qui explore les relations entre l'Homme et l'animal depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours et leur projection dans un avenir commun.
« Depuis toujours, l’Homme partage sa place sur Terre avec d’autres espèces vivantes, les animaux. Il les exploite comme ressource en premier lieu pour se nourrir, par la chasse puis l’élevage, mais aussi pour se réchauffer et s’abriter avec leur peau, ou encore pour fabriquer des outils ou des bijoux avec leurs os. La place de l’animal a considérablement changé durant ces derniers millénaires, où il devient force de travail dans les champs, objet de spectacle dans les arènes, ou nouvel ami de compagnie. L’exposition aborde de façon ludique le lien entre l’Homme et l’animal, à travers 5 défis à résoudre et expérimenter. Une quarantaine d’objets originaux de l’Antiquité représentant des animaux, issus des collections de la Fondation Gandur pour l’Art illustrent ce propos. Ils sont accompagnés des 3 autres animaux issus des collections de musées nationaux, dans le cadre du dispositif « Culture près de chez vous » du Ministère de la Culture. Venez profiter d’œuvres du Louvre, du Musée du Quai Branly et du Museum National d’Histoire Naturelle sans aller à Paris ! Alors, êtes-vous prêts à relever les défis ? » - La Passerelle, de la fouille à l'exposition À travers les trois pôles dédiés de cet espace pédagogique, les visiteurs explorent toutes les strates du métier d'archéologue en s'amusant. Ils sont en effet invités à découvrir par l'expérimentation les métiers de l'archéologie, du laboratoire et du musée, selon une démarche collective et participative. Leurs observations, analyses et manipulations leur permettent de décrypter un site archéologique du Val-d'Oise. Le module de fouilles où petits et grands doivent indiquer la répartition spatiale des vestiges avant de les prélever alterne, pendant l'année, un site gallo-romain avec un site préhistorique. L'espace laboratoire est consacré à l'étude des données et des objets issus du site, à leur remontage et à leur datation. Le pôle musée est ouvert à la création d'une exposition originale sur les recherches menées au cours de cette investigation.
- Evénements : Café'O'Musée Un cycle de conférences données par des chercheurs spécialistes des sujets traités. Des programmations spéciales pour les grands événements nationaux : Les Journées européennes des Métiers d'Art en avril. La Nuit des Musées en mai. Les Journées nationales de l'Archéologie en juin. Les Journées européennes du Patrimoine en septembre. Une programmation riche et variée tout au long de l'année, pour tous les publics.
Le musée de l'Outil
Le musée de l’Outil a été créé en 1977 par le forgeron-poète Claude Pigeard et son épouse Françoise. Devenu propriété départementale, il a réouvert ses portes en 2011 après rénovation.
Inscrit au cœur du Parc naturel régional du Vexin français, le musée est installé dans la grange occupée par l'ancienne forge et des thermes gallo-romains. Il comprend un délicieux jardin, proches de deux maisons encore habitées par la famille.
Collections permanentes
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La forge de Claude Pigeard est restée dans l’état où elle se trouvait quand elle était en activité : foyer avec soufflet en cuir, panoplies d’outils, établis avec appareils et instruments liés aux différentes étapes du façonnage du fer. Les collections ethnographiques sont constituées de 1129 outils représentatifs des métiers de l’artisanat, de l’agriculture et de la vie quotidienne. La plupart des pièces datent du XIXe siècle mais les plus anciennes remontent au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Les collections d’enclumes, de fers à hosties et de fer à gaufres sont particulièrement dignes d’intérêt.
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Découverts fortuitement, les balnéaires antiques ont été fouillés en 1976. De l’édifice initial, long de 23 mètres et large de 9 mètres, seules subsistent les parties internes de l’hypocauste dont certaines (pilettes) ont été reconstituées pour que les visiteurs comprennent comment fonctionnait ce système de chauffage par le sol. On distingue le prefurnium ou salle de chauffe avec l’entrée du foyer, le caldarium ou salle chaude avec sa baignoire dallée de calcaire aménagée dans une abside, le tepidarium ou salle tiède, agrandi sur un frigidarium (ou salle froide) antérieur. Monnaies et tessons de céramique rattachent au IIe siècle ces thermes classés au titre des monuments historiques.
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Le jardin se déploie sur deux niveaux. Dans la cour basse, des buis taillés en topiaire bordent des carrés de gazon. Sur la terrasse haute, 125 variétés de rosiers poussent entre un jardin bouquetier, un verger-potager et un jardin de simples.
Exposition temporaire, à partir du 1er mai 2020
- Sculptures en liberté. De l'artiste Sophie Verger.
Le service départemental d’archéologie
Créé en 1984, le Service départemental d'archéologie du Val-d’Oise / SDAVO intervient dans l’étude, la conservation et la valorisation du patrimoine archéologique. Il a pour missions :
- D’inventorier les sites archéologiques et d’enrichir la base de données et le système d’information géographique de la Carte archéologique du Val-d'Oise.
- De surveiller les travaux affectant les vestiges archéologiques et d’instruire les documents d’urbanisme (études d’impact, plans locaux d'urbanisme).
- De réaliser des diagnostics ou des fouilles archéologiques sur les terrains où sont prévus des aménagements routiers ou urbains.
- De protéger les vestiges archéologiques et de conserver les collections issues des fouilles.
- De faire connaître ce patrimoine à travers ses outils de médiation culturelle et par l’accès aux ressources documentaires.
Pour satisfaire ces missions, le service départemental d’archéologie s'est organisé en quatre pôles :
- Le pôle Archéologie préventive réalise les fouilles et diagnostics archéologiques. Il rédige les rapports scientifiques à l’issue des travaux. Il valorise le patrimoine archéologique du territoire par des conférences et des publications.
- Le pôle Conservation-Restauration assure la gestion du mobilier archéologique : un objet extrait du sol doit en effet être stabilisé, conditionné, parfois restauré ; quand il s’agit d’un matériau sensible (textile, cuir, verre), il doit en outre être conservé dans une réserve à l’humidité, à la température ou à la lumière contrôlées.
- Le pôle Documentation-Cartographie assure la gestion des ressources documentaires, la conservation des archives de fouilles, l’étude archéo-géographique des sites. Il est l’interlocuteur des communes qui souhaitent renseigner leurs documents d’urbanisme.
- Le pôle Médiation conçoit divers outils pédagogiques, des ateliers en milieu scolaire, des expositions itinérantes, des conférences, etc. Il assure la communication du service et la programmation de ses activités lors des grands événements nationaux :
- Les Journées nationales de l'Archéologie en juin.
- Les Journées européennes du Patrimoine en septembre.
- La Fête de la Science en octobre.
Chez votre libraire ou en bibliothèque !
Beaux-Arts
- Gyotaku, empreintes de la mer. De la mer à l’assiette : Maison du docteur Gachet et musée Daubigny d’Auvers-sur-Oise, printemps - été 2013, dir. Armelle Bonis et Geneviève Roche-Bernard. Milan, Silvana Editoriale, 2013, 119 pages illustrées.
- La maison Cueco, par Michel Jourdheuil et Catherine Brossais. Biarritz, Atlantica, 2009, 117 pages illustrées (Galaxie Photos).
- La maison Knapp, par Michel Jourdheuil et Peter Knapp. Biarritz, Atlantica, 2008, 118 pages illustrées (Galaxie Photos).
- Le jardin du docteur Gachet, par Marinette Cueco, Paris, Éditions Panama, 2008 (Herbailles, petits herbiers de circonstance, tome 7).
- L’Oise de Dupré à Vlaminck, bateliers, peintres et canotiers : musée Louis-Senlecq de L'Isle-Adam et château d'Auvers, 29 avril - 16 septembre 2007, dir. Armelle Bonis et Frédéric Chappey. Paris, Somogy Éditions d’art, 2007, 215 pages illustrées.
- Œuvres d'art du Carmel de Pontoise, dir. Christian Olivereau. Paris, Éditions Créaphis, 2004, 122 pages illustrées (Collection Images Photo).
- Le retour d'Esther : les fastes retrouvés du château de La Roche-Guyon, dir. Christian Olivereau et Isabelle Williame, photographies de Jean-Yves Lacôte. Paris, Éditions Créaphis, 2001, 64 pages illustrées.
Histoire et ethnologie
- Histoires d’arbres, usages et représentations des forêts de Carnelle, Montmorency et L’Isle-Adam : musée Louis-Senlecq de L'Isle-Adam, 15 avril - 16 septembre 2012, dir. Anne-Laure Sol. Montreuil, Éditions Gourcuff Gradenigo, 2012, 239 pages illustrées.
- L'Afrique en Noir et Blanc, du fleuve Niger au golfe de Guinée (1887-1892), Louis Gustave Binger, explorateur : musée Louis-Senlecq de L'Isle-Adam, 3 mai - 20 septembre 2009, dir. Armelle Bonis et Frédéric Chappey. Paris, Somogy Éditions d’art, 2009, 278 pages illustrées.
- Le Val-d’Oise fête la République, dir. Armelle Bonis et Annick Couffy. Saint-Ouen-l’Aumône, Éditions du Valhermeil, 2008, 158 pages illustrées.
- Paroles et images d’elles, dir. par Dominique Le Tirant. Fresnes, Éditions de l’Écomusée de Fresnes, 2006, 174 pages illustrées.
- L’invention du Val-d’Oise, 1920-2000, naissance d’un département, dir. Pierre Gaudin. Cergy-Pontoise, Conseil général du Val-d’Oise, 2001, 398 pages illustrées + 1 disque compact.
- Mariage, images, une photo de famille, dir. Pierre Gaudin. Cergy-Pontoise, Conseil général du Val-d’Oise, 1996, 270 pages illustrées.
-
Cent ans d’histoire des jardins ouvriers : 1896-1996, la Ligue française du coin de terre et du foyer, dir. Béatrice Cabedoce et Philippe Pierson. Paris, Éditions Créaphis, 1996, 221 pages illustrées.
Histoire, archéologie, préhistoire
- Dieppe en Val-d'Oise, l'appel du grand large : musée archéologique du Val-d'Oise, 7 décembre 2013 - 30 juin 2014. Cergy-Pontoise, Conseil départemental du Val-d'Oise, 16 pages illustrées.
- Ruines & vestiges : musée archéologique départemental du Val-d’Oise, février – décembre 2011, dir. Catherine Vaudour. Saint-Ouen-l’Aumône, Éditions du Valhermeil, 2008, 125 pages illustrées.
- Mémoires de verre, de l’archéologie à l’art contemporain : musée archéologique départemental du Val-d’Oise, 8 juin – 28 décembre 2009, puis musée départemental des antiquités de Rouen, 15 janvier – 15 mai 2010, dir. Catherine Vaudour. Saint-Ouen-l’Aumône, Éditions du Valhermeil, 2009, 158 pages illustrées.
- Forge & Forgerons, jeux d’ombre et de lumière : musée archéologique départemental du Val-d’Oise, 15 septembre 2007 – 24 août 2008, par Catherine Vaudour. Saint-Ouen-l’Aumône, Éditions du Valhermeil, 2007, 64 pages illustrées.
- La France cistercienne, par Armelle Bonis, Sylvie Dechavanne et Monique Wabont. Paris, Salvator, 2008, 160 pages illustrées.
- Sur les chemins de la Préhistoire. L’abbé Breuil du Périgord à l’Afrique du Sud : musée Louis-Senlecq de L'Isle-Adam, 7 mai - 17 septembre 2006, dir. Noël Coye. Paris, Somogy Éditions d’art, 2006, 223 pages illustrées.
- Carte archéologique de la Gaule, le Val-d'Oise, 95, dir. Monique Wabont, Franck Abert et Didier Vermeersch. Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2006, 495 pages illustrées.
- « Pré-Histoires », 150 ans d’archéologie en Val-d’Oise, dir. Hélène Meyer-Roudet et Patricia Hervé. Saint-Ouen-l’Aumône, Éditions du Valhermeil, 2004, 107 pages illustrées.
- Cîteaux et les femmes, dir. Bernadette Barrière et Marie-Élizabeth Henneau, éd. Armelle Bonis, Sylvie Dechavanne et Monique Wabont. Paris, Éditions Créaphis, 2001, 353 pages illustrées (Rencontres à Royaumont).
- L’Île-de-France médiévale II. L’amour de Dieu. La vie de château. Images de la ville, dir. Monique Depraetere-Dargery et Pierre-Jean Trombetta. Paris, Somogy Éditions d’art, 2001, 240 pages illustrées.
- L’Île-de-France médiévale I. La vie de tous les jours. Drôle de Moyen Âge ! Du producteur au consommateur, dir. Monique Depraetere-Dargery et Pierre-Jean Trombetta. Paris, Somogy Éditions d’art, 2001, 264 pages illustrées.
- Aspects méconnus de la renaissance en Île-de-France, dir. Monique Depraetere-Dargery et Pierre-Jean Trombetta. Paris, Somogy Éditions d’art, 1998, 312 pages illustrées.