Les pollutions

Les dépôts sauvages affectent les paysages du Val d'Oise et nuisent à son attractivité. De plus en plus présents à la campagne comme en ville, ils sont une source de pollution des sols et des cours d’eau, ainsi qu’une cause d’insalubrité. La qualité de l’air et la qualité sonore sont des enjeux en Ile-de-France et en Val d'Oise

Lutte contre les dépôts sauvages

La lutte contre ces dépôts génère des coûts croissants supportés par les collectivités. Il est à noter que plus de 250 points de dépôts illégaux de déchets sont identifiés sur le territoire pour un coût annuel cumulé de résorption estimé à près de 14 millions € par an en Val d’Oise.

Le Département aide toute l’année les communes en finançant des opérations de lutte contre les dépôts sauvages (évacuation des déchets, pose de barrière, pièges photos, création de merlons…). Près de 200 000 euros ont déjà alloués aux communes ces deux dernières années.

Solution innovante de repérage des dépôts sauvages par satellite

Le Département, les communes, intercommunalités et la gendarmerie ont exprimé leurs besoins de disposer d’une vision d’ensemble, permettant de localiser et d’appréhender l’évolution des dépôts et décharges illégales de déchets sur le territoire valdoisien, afin d’organiser des actions coordonnées de résorption et de sanction.

Le Département et le syndicat Val d’Oise Numérique ont engagé depuis mai 2022 une expérimentation unique en France de repérage des dépôts sauvages et des décharges illégales par satellite. Ces images du Val d’Oise prises de l’espace sont analysées à l'aide de l’intelligence artificielle. Cette solution est développée par l’entreprise valdoisienne Disaitek. 100 000 euros ont été investis dans cette solution.

Cette opération innovante permettra également au Département et son futur Centre départemental de supervision (ouverture en juillet 2023) de mobiliser des caméras mobiles sur le site repéré.

 Voir le reportage du JT de 20H de TF1

 

Une Charte de lutte contre les dépôts sauvages

Le secteur du bâtiment génère en Ile-de-France un volume de 10 millions de tonnes de déchets par an, avec une grande disparité dans leurs conditions de valorisation.

Dans ce contexte, et à l’initiative de la Fédération Française du Bâtiment du Val d’Oise (FFB95), une Charte de lutte contre les dépôts sauvages inédite en France a été signée en septembre 2022 par le Département, l'Union des Maires du Val d'Oise, la Région Ile-de-France, la Préfecture du Val d'Oise, le Parc naturel régional du Vexin français, la FDSEA95 et la FFB95. Elle permet ainsi d’articuler les interventions respectives des Fédérations des professionnels du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP).

Cette Charte vise à associer les moyens des signataires pour : 

  • structurer une instance de pilotage et de suivi des interventions des signataires ;
  • formaliser un observatoire du développement du phénomène pour mobiliser des moyens visant à faire cesser les activités illégales de gestion de déchets ;
  • arrêter les engagements respectifs des signataires (exemplarité sur les pratiques de gestion de leurs propres chantiers, promotion des exutoires existants accessibles aux professionnels du BTP, lutte contre les offres de services illégales, et sensibilisation/information)

L'annuaire des déchetteries 

Qualité de l'air

De par ses compétences et engagements, le Département met en œuvre et coordonne un ensemble de politiques publiques et d’actions dédiées contribuant à la prévention des émissions et des impacts sanitaires associés notamment :

  • en tant que gestionnaire du réseau routier départemental et de son engagement dans le développement de l’éco-mobilité et de son plan vélo départemental ;
  • en tant que premier acteur de proximité des solidarités humaines, que ce soit au titre de l’accompagnement des personnes vulnérables et de la protection maternelle et infantile ;
  • en tant qu’acteur de proximité des solidarités territoriales, en proposant un soutien technique et financier aux acteurs publics.
Partenariat avec AIRPARIF

Le Département du Val d’Oise est adhérent depuis 1998 à l’association AIRPARIF, observatoire de la qualité de l’air en Ile de France. Il s’engage ainsi à soutenir AIRPARIF pour la réalisation des activités prévues dans son programme d’actions général.

 Au-delà de l’adhésion annuelle à l’association, le Département, en concertation avec AIRPARIF, a convenu de renforcer ce partenariat en arrêtant un programme d’actions spécifiques pour le territoire du Val d’Oise. Ce cadre de travail porte notamment sur les sujets suivants :

  • l’identification des zones à enjeu "qualité de l’air" et l’analyse des impacts croisés entre qualité de l’air, nuisances sonores et changement climatique ;
  • l’information et la formation sur la prise en compte de la qualité de l’air dans l’aménagement du territoire et l’urbanisme et le lien avec la qualité de l’air intérieur ;
  • les études partenariales sur la connaissance de certains polluants atmosphériques (Particules ultrafines, azotes…) ;
  • l’information de la population et des professionnels de santé, et l’éducation à l’environnement.

Nuisances sonores

L’exposition au bruit est en grande partie induite par les infrastructures de transport qui présentent un développement et une concentration exceptionnels en Île-de-France et en Val d’Oise. Que ce soit notamment l’exposition chronique au bruit des transports ou impulsionnelle, lors de manifestations à l’écoute de musique amplifiée, le bruit est à l’origine de nombreux troubles sur la santé des personnes les plus exposées, en déclenchant chez elles des stress répétitifs.

Le Département du Val d’Oise mène un ensemble de démarches et d’initiatives visant à prévenir et maîtriser l’exposition des Valdoisiens aux nuisances sonores et notamment : 

  • En soutenant et mobilisant les compétences de Bruitparif, association qui a pour missions principales de :

-        Mesurer et évaluer l’environnement sonore en Ile de France ;

-        Accompagner les politiques publiques ;

-        Sensibiliser les Franciliens à l’importance de la qualité de l’environnement sonore et aux risques liés à l’écoute des musiques amplifiées.

  •  En mobilisant les acteurs contre les nuisances sonores aéroportuaires et terrestres et notamment :

 -        Le Département agit auprès des différents responsables, Aéroports de Paris - Direction Générale de l'Aviation Civile - Ministère des Transports, afin que la protection de l'environnement devienne un objectif prioritaire des autorités chargées du trafic aérien.

-        Auprès des différents acteurs des projets ferroviaires et routiers, le Département agit pour prévenir et suivre l’impact de l’exposition de la population aux nuisances sonores induites par leurs projets, à l’image du développement du fret entre Paris et le Havre 

  • En agissant sur l’impact du patrimoine routier départemental dans le cadre de son Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement.